Autour d'Escher
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Mails & mélos
Merci à tous ceux qui m'écrivent pour me faire part de leurs travaux ou de leurs découvertes autour d'ESCHER. Les rubriques ci-dessous témoignent de leur curiosité et de la richesse de leurs informations.
La "Cathédrale engloutie" et le neveu d'Escher
"La cathédrale engloutie" est un prélude pour piano de Debussy évoquant la légende de la ville d'Ys, engloutie dans les flots.
C'est en travaillant sur cette oeuvre qu'Elisabeth, professeur de musique, est tombée sur les gravures d'Escher, car c'est aussi une gravure d'Escher.
Alors, quel rapport, en dehors du fait qu'Escher connaissait cette légende ? Elisabeth a trouvé qu'Escher avait un neveu pianiste et compositeur et spécialiste de Debussy. Voilà peut-être le lien entre gravure et oeuvre musicale.
Escher et la BD
Charles m'informe que l'auteur de BD Philippe Druillet, dans "Délirius" (scénarisé par Jacques Lob), en 1973, glisse plusieurs planches très ouvertement inspirées de Escher, en dessinant un lieu nommé "le Palais d'Escher", une sorte d'hommage en quelque sorte. Editions Dargaud, 1974, collection "Histoires fantastiques".
Sculpture
Dominique, sculpteur, m'adresse une réalisation en 3D d’une œuvre de M.C. Escher ainsi qu’un projet personnel. Il expose actuellement des pavages 3D au meeting de l’American Mathematical Society à San Diego Californie. Voici l’adresse de son site web: httpss://www.polytess.info
Il me demande mon avis "éclairé" sur ses deux sculptures qui pourront être exposées l’été prochain à Leeuwarden à l’occasion du 11Oème anniversaire de la naissance d’Escher.
Autorisation de reproduction
des oeuvres d'Escher
C'est une question souvent posée. Il faut demander l'autorisation à :
The M.C. Escher Company B.V.
P.O.Box 101
3740 AC Baarn
the Netherlands
Tel: + 31-(0)35-541.80.41
Fax: +31-(035)-541.17.66
Email: info@mcescher.com
Toutes les explications sont données sur le site officiel : www.mcescher.com (en anglais).
Le site comptabilise 1062 visite(s) au total, et 146 aujourd'hui.
Dernière mise à jour de cette page le 14/02/2020
ON EXPLIQUE: LE BELVEDERE
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Dans ce chapître, nous allons étudier une estampe très connue d'ESCHER : "le Belvédère". Elle s'inscrit dans la série des figures impossibles.
Elle représente un édifice parallèlépipédique d'architecture indatable mais qui paraît tenir debout. Debout ? En y regardant de plus près, on remarque quand même que l'échelle est posée sur le plancher inférieur et s'appuie, en haut, sur le bord extérieur du 1er étage. Autrement dit, cette échelle, tout en étant stable (il vaut mieux pour les personnages qui y grimpent) est à la fois en dehors et en dedans du bâtiment.
Ce n'est pas tout. A l'examen du tout, on observe que les deux planchers semblent perpendiculaires l'un à l'autre.En effet, l'homme du plancher inférieur et la gente dame du 1er étage semblent regarder dans des directions perpendiculaires, bien qu'étant accoudés sur des balustrades théoriquement parallèles.
C'en est trop, Escher a encore "triché" et abusé de nos sens! Comment ?
Eh bien, comme dans le Mouvement perpétuel, nous allons décomposer la gravure originale en dessins élémentaires.
Le Belvédère est reproduit à droite de la fenêtre et on a surligné la construction de base qui est un parallèlépipède. L'animation ci-dessous va vous montrer comment, en partant du parallèlépipède,
on peut construire un bâtiment d'une architecture impossible.
La "tricherie" consiste à modifier le dessin du croisement de deux côtés du parallèlépipède en faisant passer le côté horizontal avant derrière le côté vertical arrière. Regardez bien l'animation! On comprend alors pourquoi les colonnes du 1er plancher, bien que paraissant verticales, descendent de l'arrière du plafond pour arriver sur l'avant du plancher.
Voilà comment Escher abuse une fois de plus de nos sens en "construisant" ce curieux bâtiment dont les étages paraissent perpendiculaires l'un à l'autre.
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